Broche en or 18 carats avec micromosaïque représentant un petit chien, Garrard & Co, Londres

€4.100,00

Dans cette belle et ancienne broche en or 18 carats (vers 1850) est sertie une micromosaïque représentant un petit chien, d'une finition exquise. Dans l'étui de la broche apparaît le nom "Garrard & Co", le célèbre fournisseur d'orfèvrerie de la maison royale anglaise, et une inscription fait référence à un événement royal.
Garrard & Co., anciennement Asprey & Garrard Limited, conçoit et fabrique des bijoux et de l'argenterie de luxe. George Wickes a fondé Garrard à Londres en 1735 et la marque a son siège social à Albemarle Street à Mayfair, Londres (l'adresse apparaît dans l'écriture). Garrard a été le premier joaillier officiel de la Couronne du Royaume-Uni, chargé de l'entretien des joyaux de la Couronne britannique, de 1843 à 2007, et a été responsable de la création de nombreux diadèmes et bijoux encore portés par la famille royale britannique aujourd'hui. Ainsi que des bijoux.
Le « Vatican Mosaic Studio » est issu de la plaque de micromosaïque utilisée par la bijouterie Garrard, commencée en 1727. Ici se sont rués les meilleurs artistes mosaïstes dont Rome se vantait.
Pour la plupart des voyageurs du Grand Tour, Rome était la dernière étape du voyage. Ses places et ses monuments ont été immortalisés par de nombreux artistes dans des peintures et des sculptures ainsi que dans de petits chefs-d'œuvre comme les micromosaïques dans lesquelles, outre des objets d'inspiration classique, sont créées des reproductions de sites, de la vie quotidienne, d'animaux, de fleurs. Ces œuvres étonnaient et fascinaient les voyageurs en raison de la précision du dessin, des tons de couleur et de l'harmonie de la composition. Le support des micromosaïques était initialement en cuivre, on utilisait de la pierre ou du verre. Ces derniers types étaient mieux adaptés à un montage en or ou en argent pour transformer de simples plaquettes en colliers, bracelets, broches, boucles d'oreilles, bagues et pendentifs. Au cours de la première moitié du XIXe siècle, il était d'usage que les dames du Grand Tour portent une parure en or ou en argent doré composée de plaquettes en micromosaïque, chacune d'elles illustrant un lieu différent.