Réplique en argent sterling de la statue de Pasquino, la plus célèbre des « statues parlantes » de Rome !

• Fait main 100% • Fabriqué à Rome, Italie • Matériau : Argent sterling • Sculpture en fonte à la cire perdue • Hauteur : 12 cm (4,7 pouces) • Longueur : 7 cm (2,7 pouces)
€890,00

Il s'agit de la réplique en argent sterling de la statue romaine de Pasquino, qui se trouve à Rome sur la Piazza Pasquino, près de la Piazza Navona. Pasquino ou Pasquin (latin : Pasquillus) est le nom utilisé par les Romains depuis le début de la période moderne pour décrire une statue abîmée de style hellénistique datant peut-être du IIIe siècle avant J.-C., qui a été découverte dans le quartier de Parione à Rome au XVe siècle. Elle est située sur une place du même nom à l'angle sud-ouest du Palazzo Braschi (Museo di Roma) ; près du site où elle a été découverte. La statue est connue comme la première des statues parlantes de Rome, en raison de la tradition qui consiste à fixer des critiques anonymes à son socle. La forme littéraire satirique pasquinade (ou "pasquil") tire son nom de cette tradition. Le sujet réel de la sculpture est Ménélas soutenant le corps de Patrocle, et le sujet, ou la composition appliquée à d'autres personnages comme dans les sculptures de Sperlonga, apparaît à plusieurs reprises dans la sculpture classique, où il est désormais connu sous le nom de « groupe de Pasquino ». L'identification réelle du sujet sculptural a été faite au XVIIIe siècle par l'antiquaire Ennio Quirino Visconti, qui l'a identifié comme le torse de Ménélas soutenant Patrocle mourant ; la plus célèbre des deux versions médicéennes de ce torse se trouve dans la Loggia dei Lanzi à Florence, en Italie. Le Pasquino est plus récemment caractérisé comme une sculpture hellénistique du IIIe siècle avant J.-C., ou une copie romaine. La renommée de la statue remonte au début du XVIe siècle, lorsque le cardinal Oliviero Carafa drapa le torse en marbre de la statue d'une toge et le décora d'épigrammes latines à l'occasion de la Saint-Marc. Les actions du cardinal ont donné naissance à une coutume consistant à critiquer le pape ou son gouvernement en écrivant des poèmes satiriques en dialecte romain - appelés « pasquinades » de l'italien « pasquinate » - et en les attachant à la statue « Pasquino ». Pasquino devint ainsi la première « statue parlante » de Rome. Il exprimait le mécontentement du peuple, dénonçait l'injustice et attaquait la mauvaise gouvernance des membres de l'Église. De cette tradition sont issus les termes anglais pasquinade et pasquil, qui font référence à une parodie anonyme en vers ou en prose.